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BROR GUNNAR JANSSON, THE CHAINSAW BLUES COWBOYS, THOMAS SCHOEFFLER JR, FOREST POOKY
Saturday 31 October 2015, 08:30pm
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BROR GUNNAR JANSSON

Gunnar Jansson est né en 1987 du côté de Göteborg en Suède. Son grand-père est accordéoniste et son père contrebassiste de jazz et de blues. C'est avec lui qu'il découvre John Lee Hooker, Howlin' Wolf, Charley Patton et The Staple Singers. Bror (« bror » signifie « frère » en suédois) Gunnar Jansson touche au saxophone et à la basse avant d'intégrer la chorale de son lycée. À l'adolescence, il perfectionne ses rudiments de blues en compagnie de son père dans le groupe Serves You Right to Suffer (nom inspiré par l'un des plus fameux albums de John Lee Hooker).

Vers 2007, Bror Gunnar Jansson commence à chanter seul sous l'étrange pseudonyme Gugges Enmanna. Durant cette initiation en solitaire, il développee un style de blues contemporain devant autant à Robert Johnson qu'à Nick Cave ou Jim White. En 2012, il sort l'album Bror Gunnar Jansson, dont le tirage est limité à une centaine d'exemplaires en vinyle. Cette confidentialité n'arrive cependant pas à déjouer quelques radars français qui repèrent le bluesman suédois.

Signé par le label Normandeep Blues Records, Bror Gunnar Jansson secoue le public français lors du festival Les Nuits de l'Alligator en 2014. Il en profite également pour faire un détour par les plateaux de télévision (une prestation remarquée à Canal+) et la presse, spécialisée ou non. Sorti en avril 2014, l'album Moan Snake Moan prend vite des allures de disque culte.

THE CHAINSAW BLUES COWBOYS (Blues du Bayou- Grenoble)

James Chainsaw et Erich Chainsaw Zann balancent leurs tripes dans une musique mêlant l’agressivité d’une voix saturée inspirée du gospel et les riffs mélodieux d’une Stratocaster endiablée. Ils nous plongent dans un univers musical au relent cinématographique où l’improbable rencontre entre Sergio Leone et Rob Zombie aurait eu lieu.

THOMAS SCHOEFFLER JR :

Ce one-man-band de Strasbourg, biberonné à la country de Johnny Cash et au folk de Bob Dylan, s'est inventé un blues rocailleux, urbain et décapant, tout autant empreint des racines historiques de cette musique que de l'énergie brute de nos vies modernes.

Un tête à tête avec Thomas Schoeffler Jr est inévitablement un voyage passionnant, aux sons d'une guitare tantôt électrique, tantôt acoustique, d'un harmonica ravageur, au service d'une voix et d'un charisme envoûtant.

https://www.facebook.com/thomasschoefflerjr

https://www.youtube.com/watch?v=0TxmXDkeGtk

FOREST POOKY :

Forest Pooky. Son nom peut provoquer le sourire. Mais rassurez-vous, Forest n'a rien du bisounours, si ce n'est sa carrure de rugbyman et sa barbe qui donne envie de se lover dedans (un peu comme ces gros chiens contre lesquels on a envie de se "spooner"). Forest n'est pas né Forest Pooky en 1982. A force d'entendre ses trois grands frères lui dire "Run Forest Run", le petit Forest s'est mis à courir. Et ça fait longtemps qu'il nous a tous semé. Sa folk ne ressemble à aucune autre. Forest compte parmi ces rares artistes de folk qui parviennent à prendre aux tripes dès les premières notes. Oui, Forest possède ce genre de charisme. Armé d'un premier EP 3 titres enregistré en 2010, il a écumé deux ans durant les bars de France en dérivant jusqu'en Allemagne afin de peaufiner son style et trouver sa voie. Inspirée et audacieuse, son œuvre est celle d'un bosseur, d'un perfectionniste hanté par la peur de la médiocrité.

Forest est originaire d'Ardèche mais a grandi à Washington DC. Son univers se situe à la croisée de deux genres, certes différents à l'arrivée, mais qui partagent la même passion et la même fougue dans l'interprétation : le folk et le punk rock. Du coup, on a qu'une envie, le relier à Tom Gabel d'Against Me!, Chuck Ragan, Frank Turner, Evan Dando des Lemonheads ou encore Glen Hansard. Autant d'artistes qui ont démarré dans des groupes punk rock avant de continuer leur route armés d'une simple guitare acoustique et qui ont troqué la saturation contre une envie de câliner le bois et se mettre à nue sans artifice. Forest, alias Gwenolé petit frère de la fratrie UncommonMenFromMars, a fait ses classes au sein des Pookies, trio furibard et furibond acteur d'un punk rock sauvageon et viscéral. Si viscéral par ailleurs, qu'incontrôlable, il finit par se consumer et s'auto détruire au terme d'un album. En marge, il fonde également le trio pop punk Sons Of Buddha avec son frère Motor Ed de UncommonMenFromMars et Pat d'ISP. Toujours à l'affût de nouveaux projets, il est aujourd'hui l'un des guitaristes de l'Opium du Peuple (groupe reprenant des standards de variété en punk rock) et a été trois années durant guitariste chanteur d'Anita Babyface and The Tasty Poneys.

Mais l'aventure en solo, guitare en bandoulière, lui sied à merveille. Il y a beaucoup d'instant magique dans le répertoire de Forest. En attestent les deux clips réalisés par David Basso preuves de son univers à la fois drôle, décalé, loufoque, pétillant ("I've been kidnapped by Aliens, they cut my haïr") mais aussi touchant et sensible ("Lullabies" sur la peur du noir). Des mélodies comme des refrains, des refrains comme des évidences, et une galerie d’attentions soniques étincelantes. Bien qu'apaisé par rapport à ses projets dits électriques, son style n'a rien perdu en fougue. Suite à une tournée au Québec en janvier 2012, Forest s'attèle enfin à son premier véritable album studio prévu d'ici l'été. Ne le laisser pas passer. On tient là la plus belle promesse d'un renouveau folk loin des clichés de la guitare en bois au coin du feu des années hippies de nos parents. Car la musique de Forest se vit autant qu'elle s'écoute.

 

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