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Interview

Interview (46)

Wildbirds & Peacedrum, une rencontre magique

Il est des instants qui ne peuvent être décrit, des moments magiques, des rencontres, des sensations difficilement transmissibles. Ce soir ce fût un de ces moments avec Wildbirds & Peacedrum . Une interview qui se transforme en discussion, une voix qui se fait confidente, un charme indéniable.

Le minimalisme du duo batterie/voix, le retour aux sources, à l’essentiel . Cette voix si calme se transforme pour répondre aux percussion de la batterie, un moment rare, accompagnée d’un éclairage très travaillé. Un moment unique, merci, à bientôt.

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Lofofora, qu'à nouveau nos yeux s'émerveillent

L’Aquarium, premier concert dans cette nouvelle salle sur le Campus de Grenoble et pour son baptême du feu Lofofora. C’est la deuxième fois que Back’n’Roll rencontre Lofofora et Reuno, à chaque fois on voit tout ce qui fait que l’on aime leur musique et pourquoi on aime en parler. Sans chichi dans la loge commune avec Général Cluster et les Affranchis, Reuno nous offre de son temps juste après les balances et quelques heures avant le concert.

Les Lofofora vont débuter le concert dans une salle chauffée à blanc, dans une moiteur tropicale. Nous étions en novembre et malgré cela à l’intérieur les murs transpiraient. On se rappelle alors le nom de la salle l’Aquarium, effectivement le taux d’humidité est proche d’un aquarium.

Bien mis en bouche par les Affranchis et par Général Cluster dont le chanteur fêtait son départ, Lofofora commence directement par l’Oeuf afin de rappeler quelques vérités pour ceux qui auraient oublié ! Le set va enchainer à toute vitesse mélangeant toutes les époques avec Macho Blues, Envie de Tuer, Auto-pilote, ainsi que les nouveaux morceaux comme Double A, sans rappel (pourquoi perdre du temps à sortir de scène). Le set se termine par un hommage à Parabellum avec la version du Port d’Amsterdam ! Merde c’est fini !

A bientôt Lofo et merci!

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Guillaume Perret et The Electric Epic, mon chainon manquant

L’avantage d’une publication libre est le choix. La liberté de choisir d’écrire sur ce que nous voulons. Pourquoi parler de ce que nous n’aimons pas si nous pouvons au contraire ne parler que de ce que nous apprécions ? Il faudrait être dérangé.

Parlons donc de Guillaume Perret et The Electric Epic,  ils viennent de passer à La Bobine ce vendredi 7 novembre. Il faut déjà marquer un point important : le concert était complet si vous n’y étiez pas c’est peut être tout simplement pour cela et dans ce cas ne lisez pas la suite, vos regrets seraient décuplés et vous pourriez m’en vouloir, pas de cela entre nous.

Je tiens à m’excuser par avance pour les possibles lieux communs que je risque d’employer dans le reste de cet article, mais parfois le plus simple est le plus clair pour décrire ce que nous ressentons.

 

Dans la pénombre de la salle de la bobine,  Portishead  disparaît pour faire place à ce petit silence qui précède l’entrée de l’artiste sur scène. Un point rouge apparaît dans le noir pratiquement absolu. Le point rouge précédé de quelques notes, le sax . Le premier morceau se fait alors sur ce rouge  qui flamboie en fonction de l’intensité des sons générés par Guillaume Perret. A ce moment on se rappelle que la formation vient  aussi du Jazz et que le Jazz vie, prend son envol sur scène en communion avec les réactions du public.

Les morceaux s’enchainent et nous sommes déjà au troisième, fidèle à mon habitude j’arrête de prendre des photographies pour laisser la place, je recule. Je vais changer mon point de vue et voir comment nous réagissons, accueillons la suite du concert.

Sur le morceau Ethiopic Vertigo,  nous sommes charmés par le rythme hypnotique du sax.  Je te vois danser, en transe, suivant le souffle du sax.  Je vous vois « head banger »  quelques minutes plus tard. Et je te vois  toi le petit garçon, arriver par le côté pour enfin atteindre la scène. Ton casque « kid » te protégeant tu arrives à le voir de près te postant à côté d’un plus ancien. Tu as bien fait de t’approcher, la fin du concert approche, mais nous ne voulons pas partir, Guillaume Perret le comprend et nous offre deux rappels, merci !

Voilà ce qu’est cette musique, mon chaînon manquant capable de rassembler autour de lui de formidables musiciens et un public si divers, de faire danser lascivement ou slamer frénétiquement. Un des meilleurs concert de l’année à ne pas douter, à ne pas rater s’il passe à côté ou par chez vous. 

 

 

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Lee Ranaldo@Le Ciel

Dimanche soir, qu'y aurait-il de mieux pour terminer un beau weekend de novembre que de voir jouer Lee Ranaldo en concert acoustique ? Rien. Lee Ranaldo est seul sur scène avec ses guitares, que je me suis refusé de compter. Acoustique la performance le sera, elle débutera avec l'utilisation d'un archer mais nous resterons dans le classique pas de tournevis pas de marteau sur scène, il y aura bien une cloche mais cela sera le seul autre instrument de cette soirée.

Lee Ranaldo nous avouera dans l'interview avoir été fébrile face à ce tour solo et acoustique. Il cache bien son jeux, peut- être comme tous les timides, en communiquant avec nous. La salle du Ciel se prête à cet exercice par sa configuration et la proximité du public. Une communion parfaite entre Lee Ranaldo, son public, nous.

Une maltraitance de guitare et le bris de 2 cordes sur le même morceau avec un ré-accordement à la volée m'a laissé sans voix. Juste ce qu'il me fallait pour l'accueillir pour l'interview qu'il nous a accordé après une belle séance de dédicaces avec ses fans de la première heure.

©2014 Back'n'Roll Christophe

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